La nostalgie est un thème qui a été grandement exploité ces dernières années dans de nombreuses productions cinématographiques et télévisuelles. Quels sont les effets sur le spectateur?
À l’émission Puisqu’il faut se lever, mercredi, écoutez la chroniqueuse culturelle Catherine Brisson qui s’est entretenue avec Katharina Niemeyer, professeure à l'École des médias de l'UQAM. Elle est cofondatrice du Réseau international sur les médias et la nostalgie.
«On retourne à ce que l’on connaît déjà, simplement pour s’enfuir des crises du temps présent. Cela apporte du réconfort. Parfois, c’est parce qu’on partage les contenus avec nos enfants ou des gens de plus jeunes générations. […] On idéalise souvent le passé. On n’a pas nécessairement envie de se souvenir des mauvaises choses. C’est tout à fait normal. C’est ce qu’on appelle la nostalgie restaurative, qui implique qu’on veut reconstruire le passé au temps présent. Il y a aussi la nostalgie réflective, qui interpelle le passé pour créer un meilleur présent et futur.»
Selon la spécialiste, l'accès aux contenus du passé est plus facile, notamment grâce à la numérisation des archives.
La pandémie de COVID-19 a également été un catalyseur de la nostalgie.
Bien entendu, les entreprises de production exploitent ce sentiment de regret des temps passés.