En se fiant aux nombreux courriels qu'il a reçus dernièrement, l'animateur Paul Arcand soutient qu'il y a «pratiquement autant de solutions que de professeurs au Québec» quand il est question de trouver des réponses aux problèmes en éducation.
À quelques jours de la rentrée scolaire, les syndicats maintiennent la pression sur le gouvernement Legault et insistent que la grève n’est pas un objectif en soi, mais plutôt un «outil» qu’ils utiliseront pour obtenir ce qu’ils veulent au terme des négociations en cours.
Au micro de Paul Arcand, écoutez Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
«Bien souvent, on présente quelque chose et on ne répond pas. On ne peut pas simplement avoir travaillé sur les priorités du gouvernement: aide à la classe, la fameuse souplesse... D'un autre côté, lorsque nous on propose des choses qui vont impliquer bien souvent l'investissement en argent. Mais, de se faire répondre "On ne peut pas aller là". Pourtant, il faudra aller là. [...] Présentement, on est devant un mur en éducation et les syndicats chialeux, ça fait 20 ans qu'ils disent qu'on s'en va là.»