Le chef du Parti québécois avait prévu sortir de son congé de paternité, jeudi, pour présenter son candidat pour la partielle dans Jean-Talon.
Finalement, il a dû prendre la défense de Pascal Paradis sur les réseaux sociaux mercredi, en dénonçant ce qu’il a qualifié de «manque flagrant d’éthique et d’honnêteté de la CAQ», au sujet de son candidat.
Écoutez le chef du Parti québécois, Paul Saint-Pierre Plamondon, au micro de l’animateur Patrick Lagacé, aborder le sujet.
Ce dernier affirme qu’il était au courant du passé de son candidat et qu’il savait que la CAQ l’avait déjà approché.
«Pascal Paradis n'a jamais manqué de transparence», dit Paul Saint-Pierre Plamondon.
«Quand on a demandé à le rencontrer, il a accepté. Il a tout dit. Et donc, c'est important pour moi de dire que c'est ma décision en toute connaissance de cause, sachant que la CAQ l'avait approché puisqu'au final d'un processus, il avait dit non pour des raisons qui me semblent tout à fait raisonnable.»
«Il y a des preuves documentaires qui démontrent que ça a été évoqué et on lui fait miroiter un poste de ministre. Oui, ça existe. C'est des échanges texto.»
Il ajoute que le fait que la CAQ ait approché Pascal Paradis en premier, n’était pas un obstacle à sa candidature.
«S'il y a une certitude dans toute cette petite saga, c'est que la CAQ a pris des discussions, des courriels confidentiels et les a coulés dans le but de miner sa crédibilité. Une autre certitude, c'est que la CAQ a fait croire que c'était lui qui avait sollicité la CAQ et qu'il avait fait des demandes. Et la CAQ a dû se rétracter, changer sa version en disant: “Non, non, c'est bel et bien nous qui l'avons approché”. Donc moi, j'ai confiance en ce qu'il m'a dit et il m'a tout dit de manière très spontanée, il y a plusieurs semaines.»