Crise interne au Parti libéral du Québec : le député Frédéric Beauchemin et trois de ses employés font l'objet d'une plainte pour harcèlement psychologique.
Vendredi, au micro de Paul Arcand, le député donne sa version de la situation concernant cette plainte logée par la présidente de la Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec, Élyse Moisan. Il brosse d'abord le portrait des reproches qui lui sont faits.
«La plainte spécifique, c'est que j'ai manqué de tact. J'ai été paternaliste.»
Il souligne sa surprise de faire l'objet d'une telle plainte, alors qu'il raconte avoir eu une rencontre très positive avec Élyse Moisan, au sujet des problèmes à l'intérieur de la Commission-Jeunesse. Selon le député, la conversation d'une quarantaine de minutes s'est bien déroulée.
«On aurait voulu parler un peu plus, alors on s'est donné un rendez-vous pour la suite des choses. Puis elle m'a texté pour me dire «Allo Fred, merci encore pour notre rencontre, une chose est sûre, c'est que tu es un excellent parrain et c'est encourageant de savoir que l'on pourra toujours compter sur ta collaboration.»
Il affirme donc être totalement abasourdi face à cette plainte.
«Je ne comprends pas d'où vient l'origine de la plainte. Puis c'est triste à dire, ça fait mal au parti, ça me fait mal à moi personnellement. Puis, j'imagine que pour Élyse c'est aussi douloureux.»
Il souligne tout de même sa confiance envers le processus prévu pour ce type de situation et la suite des choses...