Entre le 18 septembre et le 13 octobre, la CSN, la FTQ, l’APTS et la CSQ ont sondé leurs 420 000 membres pour savoir s’ils étaient prêts à des moyens de pression pouvant mener à une grève générale et illimitée. Les résultats ont été favorables à 95%.
Écoutez le président de la CSQ, Éric Gingras, aborder avec Paul Arcand le taux de participation et les résultats qualifiés d'historiques. Il soutient que dans certains milieux, la participation aux votes a été moins nombreuse, mais que règle générale, le taux d'appui était quand même extrêmement élevé.
On aborde aussi la demande de la ministre Sonia LeBel de réduire les demandes à l'essentiel. Le président s'engage à ce que ce processus se fasse, mais ne peut pas garantir que toutes les tables sectorielles n'auront que cinq demandes.
Il souligne que le but ultime n'est pas la grève, mais que l'objectif est d'avoir un règlement qui répond aux demandes des membres du front commun.
On aborde finalement la question de l'unité du front commun, alors que certains observateurs questionnent la stabilité et la durabilité de l'alliance.
Éric Gingras ne se cache pas pour dire qu'il est impératif pour les quatre organisations de se parler afin de s'assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde, mais qu'une chose demeure: c'est que l'objectif est le même pour l'ensemble des organisations syndicales. Il estime donc que l'unité n'est absolument pas remise en question.