Le 6 novembre, les 420 000 membres du Front commun tiendront une première journée de grève.
En entretien au micro de Paul Arcand vendredi, le président de la Centrale des syndicats du Québec, Éric Gingras, aborde le déroulement de cette première journée québécoise de débrayage qui aura lieu de minuit à 10h30.
On souligne l'importance de ne pas trop impacter le chèque de paie des salariés, mais aussi d'envoyer un coup de semonce aux gouvernements.
Une chose demeure, il n'y aura pas de service de garde dans les écoles le 6 novembre en matinée.
«Ça, je vais être clair. Le personnel de soutien, ce sont eux qui s'occupent du service de garde, donc éducatrices et techniciens, ils seront tous en grève à travers le Québec jusqu'à 10 h 30!»
En ce qui a trait au transport scolaire lors de cette journée de grève, ce sera à géométrie variable.
«Du côté des Laurentides, on m'indiquait que la volonté c'est de sortir les autobus puis que tout le monde allait être à l'école à 10h45. Mais du côté, par exemple, de l'Estrie, ce centre de service lui mentionnait que non, il n'y aura pas de service d'autobus.»
Vers un dépôt de la ministre Sonia LeBel dimanche
On aborde aussi la nouvelle proposition du gouvernement alors que le représentant syndical ne s'attend pas à ce que ce dépôt change la donne à court terme.
«Une bonne stratégie, c'est celle qu'on remet toujours en question. Alors, pour l'instant, cette grève là du 6 a lieu. Écoutez, s'ils nous surprennent, puis qu'il y a un gros pourcentage, nous de notre côté, pourrait suspendre puis dire qu’on la rappellera après cette journée de grève là.»