Les quelque 300 chauffeurs de la compagnie Transco, qui assurent le transport scolaire de plusieurs centres de services scolaires sur l’île de Montréal sont en grève générale illimitée depuis mardi matin. Sans contrat de travail depuis un an et demi, ils réclament de meilleures conditions salariales.
Écoutez Laurie Henner, directrice générale d'Autobus Transco, filiale de First Student #31011, qui explique les détails des négociations au micro de l’animateur Paul Arcand.
Par exemple, pour le Centre de services scolaires de Montréal également Marguerite-Bourgeoys, des écoles anglophones, c'est un vote à 99 % pris par les chauffeurs d'autobus.
«Pour le moment, on avait déjà négocié cinq conventions collectives de chauffeurs. Et donc, au mois d'avril dernier, c'est là qu'on a commencé à négocier avec ce groupe-là, car il n'était pas disponible avant», soutient-elle.
«On a eu plusieurs séances de négociation. Malheureusement, les choses n'ont pas évolué énormément. On a demandé la conciliation la semaine dernière et puis, après plusieurs échanges, la fin de semaine et aucun mouvement de leur part, nous, nous avons fait notre meilleure offre lundi en l'espoir justement d'éviter cette grève. Et donc, pour votre gouverne, l'offre qui est actuellement sur la table est extrêmement avantageuse. On offre 20% d'augmentation la première année, donc l'année qui est techniquement l'année dernière, pour un total de plus de 30% sur six ans. Puis, bien sûr, on a une bonification de journées de maladie, des vacances. Donc, pour nous, ça semble vraiment une très bonne offre. Donc, nous espérons que les employés vont réfléchir à cela. Puis, on est bien entendu ouverts au dialogue.»