Une quinzaine de stations de métro ont été vandalisées mardi matin.
Écoutez la chroniqueuse Bénédicte Lebel et qui racontent à Louis Lacroix que ces actes de vandalisme nuisent au bon fonctionnement du métro mardi matin. Aussi en entrevue, Richard Marceau, vice-président et avocat-conseil au Centre consultatif des relations juives et israéliennes.
«Vers 5h, les policiers commencent à avoir des appels pour des affiches, des grosses affiches dans différentes stations en lien avec le conflit israélo-palestinien», raconte la chroniqueuse.
«Et ce qu'on me dit, c'est que dans une quinzaine de stations, les fenêtres, les portes d'entrée, entre autres, il y a des grosses affiches qui ont été installées où c'est écrit en gros génocide en Palestine, Canada complice. Il y a des codes QR qui mènent en lien, qui mènent à un lien avec des marches, des pétitions. Les policiers parlent vraiment de méfait parce que ce qu'on m'explique, c'est que ce sont des affiches qui sont très bien collées, au point où les gens ne sont pas capables de les décoller. Pour l'instant, ça a vraiment été bien installé.»
C'est le module des crimes haineux qui se penche là-dessus pour faire l'évaluation de ce que ça représente.
De son côté, Richard Marceau soutient que ces actes sont inacceptables.
«C'est une campagne organisée d'intimidation de la communauté juive. Lorsqu'on en est rendu à tirer des coups de feu sur une école, c'est une tentative de terroriser la population de cette communauté-là. C'est du terrorisme antisémite qu'on voit dans les rues de Montréal et à Montréal.»