En raison de l’état des négociations avec le gouvernement, la FAE entame jeudi une grève générale illimitée historique afin de faire pression sur les représentants de l'État québécois.
Écoutez Mélanie Hubert, présidente de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), brosser le portrait de la situation jeudi, au micro de Louis Lacroix, alors que les syndiqués réclament de meilleures conditions salariales et de travail.
Elle discute d'abord de la composition des classes, l'un des enjeux au cœur des négociations.
«Aux tables de négociation, notre comité est prêt à explorer toutes sortes d'options. Le problème, c'est qu'on nous demande continuellement de faire des offres, et chaque fois qu'on redépose quelque chose, ce n’est jamais suffisant. Ce qu'on préférerait, c'est d'être capables d'explorer des pistes de solutions sur les problèmes que nous, on identifie. Et en ce moment, les solutions semblent à sens unique. C'est-à-dire que M. Drainville a décidé que les affectations au mois de juin, ça réglerait le problème de pénurie.»