C’est l’heure des bilans de session pour les partis à l’Assemblée nationale. Ensemble, des élus se projettent en 2024 et annoncent ce qui sera à surveiller.
Écoutez Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle du Parti Libéral du Québec, Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia du Parti Québécois, et Gabriel Nadeau-Dubois, chef parlementaire et co-porte-parole de Québec Solidaire, en discuter avec Luc Ferrandez.
Parmi les sujets abordés: les employés du secteur public partout dans les rues, un bâillon pour des lois et règlements importants, la santé et une espèce de congestion de décisions en fin de période.
«Écoutez, ce qui me frappe, c'est que les grèves, on voit aujourd'hui, c'est l'entièreté, c'est 100 % des écoles publiques qui sont fermées.»
«Quand la CAQ est arrivée en 2018, il y avait deux engagements forts: 90 minutes d'attente maximum dans les urgences. C'est plus de 8h, donc ça n’a pas été réussi. Puis, ils nous ont pas demandé un projet de loi mammouth comme on a là. Puis, l'autre enjeu, c'était un médecin par patient. On n'a pas ça non plus d'ailleurs, on n'est jamais vraiment revenu là-dessus pour évaluer les engagements initiaux.»
«Je pense que la CAQ nous fait la nouvelle démonstration de leur manière de faire de la politique, puis c'est sur plusieurs sujets. C'est-à-dire que devant les caméras de télévision, il y a beaucoup, beaucoup de gens qui écoutent. On dit une chose et après ça, on essaie, sans trop que ce soit remarqué, de faire le contraire. Quand il y a moins de gens qui écoutent dans une commission parlementaire.»