Violence conjugale, féminicide, on répète souvent ces mots lorsque surviennent ces drames. Les médias soulignent aussi qu’il faut que les hommes en crise s’ouvrent plus, qu’ils s’expriment, qu’on leur donne la parole. Il existe bel et bien des ressources. Mais quelles sont-elles?
Écoutez Guy Jolicoeur, spécialiste en activités cliniques pour le service adulte du CIUSSS de l'est de Montréal, travailleur social, fondateur d'Hommes de parole, un groupe de soutien pour homme et Éric Couto, travailleur social et directeur général du Centre de ressources pour hommes de Montréal, aborder le sujet avec Luc Ferrandez.
«Il faut simplement que les hommes puissent parler en tant que tel, explique Guy Jolicoeur.
«C'est ça qu'il faut, c'est qu'il y ait des groupes qui permettent aux hommes qui vivent des difficultés, des hommes aussi qui sont en colère de pouvoir véhiculer ça, de sortir ça comme on dit, et de ne pas rester seuls avec leur agressivité. Le problème des hommes, très souvent, puis je dirais les hommes traditionnels, pas les hommes qui sont en transition ou en libération, qui sont plus proches des valeurs féminines. Ils gardent ça à l'intérieur. Leur registre d'émotions est limité.»