Un traitement combinant kétamine et psychothérapie intensive est l’une des options hors du commun offerte aux gens aux prises avec d’importants problèmes psychiatriques.
C'est un traitement encore peu utilisé au Québec.
Écoutez le Dr Nicolas Garel, psychiatre au Centre hospitalier de l'Université de Montréal, qui est actuellement en formation postdoctorale à l’École de médecine de l’Université Stanford.
«On a commencé à travailler sur un modèle un peu plus intégratif. On pourrait combiner la kétamine et la psychothérapie pour venir profiter de l'effet antidépresseur rapide de ce produit anesthésique (c'est aussi un psychotrope utilisée comme drogue) à action rapide, qui a aussi un effet cognitif. Donc, les gens vont se sentir mieux; ils vont être plus aptes à réfléchir et à s'engager dans un processus psychothérapeutique. Lorsqu'on on arrête d'administrer ce traitement, la personne pourra possiblement se maintenir par les gains qu'on a eus au niveau de la psychothérapie et de l'activation comportementale.»
Selon M. Garel, cette intervention pharmacologique doit être soutenue dans le temps avec la psychothérapie.