Le ministre du Travail Jean Boulet a déposé son projet de modernisation du domaine de la construction à jeudi à l’Assemblée nationale. Ce dernier viserait à une plus grande mobilité de la main-d'œuvre et la facilitation de l'exécution des tâches pour plusieurs cadres de métier.
Éric Boisjoly, Directeur général de la FTQ-Construction réagit en soulignant quelques problèmes qui persistent malgré cette réforme de la construction, vendredi, au micro de Paul Arcand. Il aborde premièrement la question de la mobilité régionale des travailleurs.
«Je n'ai pas de problème, mais il faut quand même prendre les gens de la région. Oui, on a une effervescence de construction partout au Québec. Mais présentement, en Gaspésie, on a des centaines de travailleurs et travailleuses qui ne travaillent pas. Par exemple, un entrepreneur de Sherbrooke qui va aller faire une construction ferroviaire en Gaspésie, avec un horaire de travail qu'il veut imposer ça aux gens de la Gaspésie. Et leur menace c'est de dire que s'ils ne veulent pas se plier à cet horaire-là, il ne travaillerait pas sur son chantier», souligne Éric Boisjoly.
Il souligne que les règles actuelles n'empêcheront pas cette problématique.
Écoutez Éric Boisjoly se pencher aussi sur les enjeux de mobilité au sein même des chantiers...