Selon des données dévoilées par l’OMS cette semaine, 35 millions de nouveaux cas de cancer devraient être détectés en 2050 dans le monde, ce qui équivaut en moyenne à une personne sur cinq.
Qu’est-ce qui explique cette prévision à la hausse? Anne-Marie Mes-Masson, professeure à la Faculté de de médecine de l’Université de montréal et Directrice adjointe scientifique en recherche fondamentale et translationnelle au Centre de recherche du CHUM, se penche sur la question, samedi, au micro d'Élisabeth Crête.
«Probablement un des risques les plus grands à travers le monde, c'est la population vieillissante. Le cancer c'est une maladie de défaut de notre génome. Et avec le temps, on peut accumuler plus de défauts, donc plus de chances de développer le cancer. On a aussi, surtout en Amérique du Nord, l'obésité et le manque d'exercice, qui peuvent contribuer à des incidences de cancers plus élevés.»
Écoutez-la discuter de notre capacité à traiter cette maladie et de l'état des recherches à ce sujet...