Le gouvernement du Québec va finalement de l’avant avec le remplacement du toit et de l’anneau technique du Stade olympique de Montréal. Est-ce une bonne décision?
Voilà la question sur laquelle se penchent les chroniqueurs Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau, lundi matin, au micro de Paul Arcand.
De l'avis des deux chroniqueurs, c'est non seulement un choix avisé, mais c'est le seul choix possible.
«Si on veut mettre un toit lourd, un toit en acier fixe, il faut alléger l’anneau technique qui est trop lourd en béton. Il faut l’alléger pour que le poids puisse s’appuyer sur les colonnes. Et enlever l’anneau technique, ça coûte une fortune. [...] Mais ça va faire que le stade va rentrer dans ses frais en termes d’exploitation, c’est-à-dire que le gouvernement n’aura pas à mettre une cenne dans l’exploitation du Parc olympique pour l’instant et mettre 15 millions$ par année.»
«Le gouvernement a entre les mains le dossier d’affaires produit par l’organisation du Parc olympique. Alors, cette solution, selon moi, c’est celle de la dernière chance. Pourquoi? Parce qu'il n’y a qu’un seul consortium qui a été retenu, qui s’est qualifié, c’est le consortium Pomerleau, Canam et Associés.»
Nathalie Normandeau revient aussi sur la participation au consortium de l’entreprise d’ingénierie Walter P. Moore qui selon elle a travaillé dans plus de 200 infrastructures sportives à travers le monde et qui a contribué à bâtir l’un des plus beaux et des plus grands stades de NFL aux États-Unis.
«Ils ont une connaissance très fine d’enjeux qui semblent extrêmement sensibles. Et je me dis c’est ce genre d’expertises dont on a besoin pour s’assurer que la solution qui est retenue soit la bonne. Parce que si cette solution retenue n’est pas la bonne ou s’avère être une mauvaise solution, honnêtement, je ne sais pas qu’est ce qu’il va nous rester comme options.»