L’Association québécoise des médecins pour l’environnement demande au gouvernement de mettre en place une stratégie afin d’améliorer la qualité de l’air.
Écoutez la Dre Claudel Pétrin-Desrosiers, présidente de L’Association québécoise des médecins pour l’environnement, au micro de Luc Ferrandez.
Selon elle, la pollution de l'air a été largement négligée puisque de nombreuses données scientifiques ont été publiées dans les dernières années.
«Quand on est au moment où l'on vieillit, il y a quand même un intérêt renouvelé pour protéger la santé des gens, de revoir un petit peu nos politiques de la qualité de l'air. l'Organisation mondiale de la santé a fait l'exercice, il y a maintenant près de deux ans, de revoir ces seuils de qualité pour dire qu'est-ce qui donnerait un air considéré plus sécuritaire pour la santé des gens. Il a resserré ces critères. Malheureusement, au Québec, on n'a pas eu la même initiative.»
«On a des données qui démontrent que la pollution de l'air à chaque année au Québec engendre 4000 décès prématurés et que chaque degré d'exposition à différents polluants qu'on retrouve dans l'atmosphère sont nocifs pour la santé, et ce, à tout âge de notre plus petit.»