Aide médicale à mourir: Québec demande au fédéral des modifications au code criminel pour permettre d’aller de l'avant plus rapidement avec les demandes anticipés.
Écoutez Louis Lacroix, chef du bureau politique de Cogeco à l’Assemblée nationale, au micro de l’animateur Luc Ferrandez, qui explique la situation actuelle.
Il explique que lorsqu'on a adopté la loi sur la modification de la loi sur l'aide médicale à mourir, on s'était donné un certain temps, pour préparer le terrain à l'aide à la demande anticipée d'aide médicale à mourir pour les personnes qui souffrent, par exemple, de la maladie d'Alzheimer ou d'autres types de maladies dégénératives.
Or, Québec sera prête à l'automne parce qu'on a fait toutes les consultations, on a préparé tout le terrain. Le problème, c'est qu'on est bloqué par le fédéral parce que, pour mettre en place les demandes anticipées d'aide médicale à mourir, ça prend une modification au Code criminel qui relève du gouvernement fédéral.
Écoutez aussi Sonia Bélanger, ministre déléguée à la Santé et ministre des Aînés aborder le sujet.
«C’est possible, à l'intérieur des lois fédérales, de mettre certaines exemptions. Actuellement, notre loi a été adoptée en juin dernier et on arrive à une étape extrêmement importante d'une mesure dans la loi qui est celle qui a fait le plus jaser, qui est la demande anticipée. Et on est prêt. On a fait nos travaux et on va être prêt avant l'automne pour aller de l'avant.»
«Il y a des gens qui attendent, qui sont inquiets de voir leur état se détériorer. Et il n'y a pas une journée qu'on n'a pas des appels au niveau de mon cabinet ou des députés pour voir où on en est avec la mise en œuvre afin qu'ils puissent aller de l'avant pour signifier leur désir au moment où ils sont aptes.»