À l'approche de la saison estivale, l’Association des camps du Québec (ACQ) lance un cri d’alarme pour que le gouvernement réglemente les camps de jour et de vacances en mettant en place des exigences pour l’obtention d’un permis d’opération.
À ce jour, il n’y a aucune norme en matière d’encadrement et de sécurité au niveau des installations et de la qualification du personnel.
Éric Beauchemin, directeur général de l’Association des camps du Québec, brosse le portrait de la situation, mardi, au micro de Louis Lacroix.
«Ce qu'on demande, c'est des exigences minimales. Puis, ce n’est pas seulement la vérification des antécédents qui nous assure de la sécurité et de l'intégrité dans le cadre d'un programme. Il faut venir mettre des balises à l'opération. Je vous dirais que les principales balises seraient la formation du personnel, les ratios d'encadrement, l'âge du personnel, les plans de mesures d'urgence... Il faudrait aussi avoir de la documentation sur les jeunes à besoins particuliers pour pouvoir vraiment bien les intégrer à nos activités.»