Les personnes sans logement ont le droit fondamental de vivre dans des campements, a dit Marie-Josée Houle en présentant son rapport.
Elle a souligné que l’expansion des campements au pays s’avère une crise nationale des droits de la personne qui nécessite une action immédiate de tous les gouvernements.
Elle a ajouté que ce sont les gouvernements qui doivent assumer la responsabilité des graves défaillances systémiques qui violent le droit au logement. Ils doivent aussi garantir aux sans-abri un logement permanent le plus rapidement possible.
Écoutez Véronique Laflamme, organisatrice et porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), qui réagit aux propos de Mme Houle, à l’émission de Luc Ferrandez.
«Comme Véronique Houle, on constate que les campements de personnes en situation d'itinérance au Québec et au Canada, constituent une crise de leurs droits. Sans alternative pour assurer leur sécurité, on est assez d'accord avec la défenseure fédérale qu'il faut cesser les démantèlements. Ceux-ci repoussent souvent les gens dans des situations encore plus précaires.»