Même s’il n’a pas encore annoncé officiellement qu’il se lançait dans la course à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ), Denis Coderre poursuit son opération de séduction en soulignant qu'il s'attend à vivre un troisième référendum sur l'indépendance du Québec.
C'est ce qu'il a laissé entendre mercredi à la direction du PLQ lors d'une mêlée de presse à l'Assemblée nationale. L'ancien maire de Montréal est allé assister à la période de questions dans les tribunes réservées au public, avant d'aller à la rencontre des journalistes.
En entretien au micro de Louis Lacroix, jeudi matin, écoutez Denis Coderre affirmer qu'on doit réorganiser le travail entre les municipalités et le gouvernement du Québec.
Il ajoute qu'il fera tout pour contrer une future campagne référendaire.
Questionné sur ce qu'il voudrait changer au sein du Parti libéral, Denis Coderre cible la question de l'eau et du partage de responsabilité avec les municipalités.
On aborde aussi la question des étudiants étrangers de même que le recul du français au Québec.
Denis Coderre soutient par ailleurs qu'il ne voudrait pas demander à quelqu'un de lui céder un siège à l'Assemblée nationale. Son intention, s'il devait se présenter dans la course, est de gagner un comté au sud de la région de Québec.
Revenant une nouvelle fois sur la loi 21, sur la laïcité de l’État, qui a été marquée par une opposition farouche des libéraux québécois lors des débats entourant son adoption par la Coalition avenir Québec, monsieur Coderre soutient qu'il il n’y aurait pas de retour en arrière, s’il devait diriger le parti.
Et sa santé?
Abordant finalement son état de santé (il a subi un AVC au printemps), il soutient que son intention de marcher les 300 kilomètres du chemin de Compostelle, en France, sera pour lui une façon de prouver à tous qu'il est de retour en santé et qu'il aura la force pour se lancer dans la course à la direction du PLQ.