Denis Coderre lance le mouvement «Non merci!» pour faire obstacle à la tenue d'un troisième référendum. Doit-on le prendre au sérieux?
Voilà la question sur laquelle se penchent les commissaires Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau, jeudi matin, au micro de Louis Lacroix.
«Denis Coderre, ça va marcher son affaire! Il faut le prendre au sérieux. C'est lui qui va gagner l'investiture libérale. Il va couper l'herbe sous le pied de n'importe quel aspirant, parce qu'un aspirant, ça lui prendrait un an avant de se faire connaître. [...] Quels aspirants pourraient se présenter dans le hall de l'Assemblée nationale et qu'il y aurait douze caméras? [...] Maintenant, moi je suis désolé de voir qu'il revient avec une idée de Jean Chrétien de 1980 au lieu d'une idée de Denis Coderre de 2024.»
«À partir du moment où Paul St-Pierre Plamondon affirme qu'il y aura la tenue d'un troisième référendum si son équipe est portée au pouvoir [...] Denis Coderre, avec toute l'expérience politique qu'il a, se positionne déjà comme Capitaine Canada. La réponse est oui. Il est fort probable qu'il le devienne (chef du Parti libéral du Québec). Pourquoi? Parce qu'un il est déjà en campagne électorale. Deuxièmement, il y a un front de bœuf. Qui oserait se présenter à l'Assemblée nationale et se comporter comme s'il était le chef du Parti libéral du Québec, pendant que le chef intérimaire du PLQ est à la période des questions au Salon bleu de l'Assemblée nationale?»