Écoutez la pédopsychiatre Céline Lamy aborder avec Nathalie Normandeau la problématique des jeunes intimidateurs.
Selon cette dernière, il n’y a pas de profil type d’intimidateur.
Mais, il y a deux phénomènes: plus le jeune a des problèmes à gérer son agressivité et son impulsion, plus il est à risque d’être brusque et aura de la difficulté à exprimer ses frustrations. Il risque davantage de devenir intimidateur.
«Il y a ni profil type des harceleurs, ni profil type des harceleurs. N'importe qui peut, dans un moment donné ou lors d'une situation donnée, devenir agresseur et harceleur, comme n'importe qui peut être victime. Et pourquoi j'insiste là-dessus? C'est parce que ça serait dangereux de dire: "Oui il a été harcelé parce qu'il avait un handicap ou autre, il est stigmatisé". Dire ça, ça viendrait légitimer l'intimidation. En plus, c'est comme si ça permettait de rentrer dans la tête de la victime.»