Jocelyn Thibault quittera de façon prématurée la direction générale de Hockey Québec, en juin.
C’est ce qu’il a annoncé cette semaine.
Pourquoi?
À l’émission de Paul Arcand, vendredi, il explique les raisons qui ont motivé sa décision.
Visiblement, il en avait assez de se battre «contre les dinosaures et une machine qui résiste au changement», de dire le chroniqueur sportif Alin Crête, qui participe aussi à la discussion.
Jocelyn Thibault s’est notamment buté aux dirigeants des associations régionales, qui résistent aux règles de bonne gouvernance.
«Il faut comprendre que les structures sont autonomes. Alors, quand tu amènes des idées - tu peux parler d'un projet X, Y, Z -, les gens ne veulent pas que tu te mettes le nez dans leurs affaires. Je parle de gens, de corporations et d’organisations à tous les égards. Ils ne veulent pas, au Québec, qu’on se mette le nez dans leurs affaires… Par exemple, je souhaite de mettre les bonnes personnes aux bons endroits pour obtenir les meilleurs résultats en termes de saine gouvernance. Ainsi, j’aimerais que les gens d’hockey fassent du hockey et que les administrateurs fassent de l’administration. C’est important pour moi de séparer les postes…»
De toute évidence, certaines personnes ont tous les pouvoirs et la situation était devenue insoutenable pour Jocelyn Thibault: «Elles ne voulaient pas laisser Hockey Québec s’immiscer dans leurs affaires.»