Des projets de maisons d'hébergement pour femmes sont en pause à cause de la hausse des coûts notamment, puis du manque de financement. L'intervention du premier ministre est demandée.
Écoutez Philippe Bonneville et Geneviève Pettersen, aborder la situation avec l'animateur Luc Ferrandez.
«On accuse le gouvernement Legault de retarder de bloquer la construction actuellement de 630 places pour femmes violentées au Québec, c'est énorme, 630 places, parce qu'il faut savoir que chacune des places dans une année peut accueillir actuellement en moyenne six femmes, dit Philippe Bonneville. Donc, c'est beaucoup de personnes présentement qui se retrouvent avec une difficulté d'obtenir une place, parce que le gouvernement Legault, semble-t-il, retarderait la construction.»
«On lance vraiment un véritable cri du cœur de la part de ces différentes organisations qui organisent ou veulent construire des maisons d'hébergement pour femmes violentées et pour leurs enfants également, et des femmes qui doivent donc quitter souvent rapidement leur domicile parce qu'elles ne sont plus en sécurité.»
Pour sa part, Genevière parle d'SOS violence conjugale et des conséquences concrètes du manque d'aide sur les victimes et leurs enfants.