Près de deux semaines après avoir annoncé s'être placé à l'abris de ses créanciers, c'est une accumulation de dettes d'environ 12 millions de dollars qui est à l'origine de la faillite du Groupe Juste pour rire.
L'entreprise québécoise avait été rachetée il y a cinq ans par Bell, le Groupe CH et la Creative Artist Agency, l'une des plus importantes agences d'artistes aux États-Unis.
Écoutez le journaliste économique François Gagnon au micro d'Élisabeth Crête faire la lumière sur cette nouvelle qui a bouleversé le monde culturel québécois.
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«Au cours des cinq dernières années, il faut dire qu'ils n'ont pas été chanceux. Il y a eu la pandémie, deux ans où ça a été déficit par dessus déficit. Quatre des cinq années ont été déficitaires. Alors quand tu traînes une dette, des pertes de 12 millions et que tu as de la difficulté à rembourser ta dette parce que quand tu achètes par dette, ça veut dire que tu prends ton levier, il faut que tu attendes de faire des profits pour être capable de rembourser ta dette.»