Les enjeux liés aux problèmes santé mentale se font de plus en plus ressentir dans les rues de la métropole. À Verdun, quatre femmes ont été violemment battues par un homme atteint de problèmes de santé mentale. Parmi les solutions, on évoque une meilleure évaluation au niveau du risque de violence et de récidive chez l'individu.
Mais est-ce suffisant?
«Que doit-on faire avec ces personnes-là?» Telle est la question que pose l'animateur Paul Arcand, mercredi matin à Josée Rioux, présidente de l'Ordre professionnel des criminologues du Québec.
«Il y a quelques ressources à Québec et à travers le Québec. À part ça, il n'y en a pas. Le parent pauvre de la justice et de la santé, c'est la santé mentale. Les services sociaux, ce n'est pas ce qui est le plus garni au du Québec. On va mettre beaucoup d'argent en médecine. Oui, c'est important. Mais la santé mentale, c'est ce qui nous amène à avoir beaucoup plus de problèmes par la suite.»