Dans un article du Journal de Montréal, on apprend qu’en janvier, un nombre record de Québécois se sont inscrits sur la liste d’attente pour avoir accès à un médecin de famille. Ajoutez à cela les 2,3 millions de Québécois déjà inscrits sur cette liste…
La médecine familiale est de moins en moins attrayante pour les étudiants, alors qu’on peine à remplacer les médecins qui quittent pour la retraite.
Mais pourquoi?
«Juste comprendre quand vous dites mal planifier les effectifs, ça veut dire quoi? Pas assez d'inscriptions en médecine?» demande Paul Arcand.
Écoutez en entrevue le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, le Dr Marc-André Amyot au micro de Paul Arcand pour mieux comprendre la situation de l'intérieur.
«Pendant des années, on a mis l'accent sur les autres spécialités par rapport à la médecine familiale. Ce qui fait qu'aujourd'hui on se retrouve en effectif à près de 1100 médecins de famille de moins que des spécialistes, alors que partout ailleurs au Canada, on est à peu près dans un ratio de 50-50 et on sait qu'une première ligne forte, ça diminue les visites à l'urgence, ça diminue les hospitalisations. Les populations ont de meilleurs déterminants de santé quand on a une première ligne forte. Donc ça, on a jusqu'à un certain point échoué dans cette planification des effectifs là.»