Lundi, le Conseil de sécurité de l'ONU adopte, après un peu plus de cinq mois de guerre, une résolution exigeant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza. Un appel bloqué plusieurs fois par les États-Unis, qui se sont cette fois abstenus, accentuant la pression sur leur allié israélien.
«C'est ahurissant, mais là comme ça, il y a un grand allié aussi d'Israël, la France, qui va plus loin aujourd'hui et qui demande un cessez-le-feu permanent, un cessez-le-feu temporaire pendant le ramadan et puis exige un cessez-le-feu permanent, ça aussi, c'est assez. Ça me semble nouveau...»- soulève Luc Ferrandez.
Écoutez à ce sujet l'entrevue de Luc Ferrandez avec Ferry De Kerckhove, ancien diplomate et professeur à l'École supérieure d'affaires publiques d'Ottawa.
Autre sujet :
- L'attaque terroriste de vendredi dernier, en Russie.
«C'est quand même quelque chose d'énorme. Est-ce que ça va durer pour la durée de ce qui reste du ramadan ou est-ce que c'est un cessez-le-feu qui va perdurer au-delà de ça? Ça reste à voir. Mais la réaction israélienne devant l'abstention américaine, ce n’était même pas un vote en faveur, c'était automatiquement d'annuler la visite des spécialistes qui devaient discuter avec les Américains de la gestion de Rafah qui devait permettre aux Israéliens de continuer à massacrer le plus grand nombre de gens dans cette région-là pour éliminer soi-disant ce qui restait du Hamas. Et donc, visiblement, Netanyahu, furibard, va probablement être beaucoup moins, j'allais dire sensible au fait qu'il y a énormément d’énormément de victimes possibles s'il y a une attaque.»