Attachez-bien votre tuque, car on n'a pas terminé d'entendre parler de l'éclipse totale du 8 avril prochain.
C'est malhereux, car les nombreux revirements de situation que connaissent le dossier font de l'ombre à l'extraordinaire événement qu'est une éclipse totale, qui n'arrive que quelques fois par décennie.
Écoutez Marie-Eve Naud, astrophysicienne à l’Université de Montréal et coordonnatrice scientifique à l’éducation et au rayonnement de l’Institut Trottier de recherche sur les exoplanètes, au micro de Patrick Lagacé sur la chance d'enseigner la science et le système solaire que confère cette éclipse totale.
«C'est sûr que pendant l'éclipse, si on remarque dans les derniers moments avant la totalité de la noirceur qui va commencer à s'installer, c'est sûr que ça va être très excitant. Puis bon, qu'est ce qu'on fait quand il se passe quelque chose? Ça se peut qu'on ait tendance à regarder, mais je vous rassure quand même aussi que le soleil va rester très brillant, même s'il manque 75 % de sa surface, 80 % de sa surface, 85 % de sa surface, il va être très éblouissant.»