Jonathan Drouin vit rien de moins qu'une renaissance cette saison avec l'Avalanche du Colorado.
Le Québécois qui a porté l'uniforme des Canadiens de Montréal de 2017 à 2023 présente une fiche de 14 buts et 32 mentions d'aide pour 46 points en 70 matchs.
Avec neuf matchs à disputer, Drouin pourrait surpasser sa marque de 53 points au cours d'une saison, réalisée tant avec le Lightning de Tampa Bay (2016-2017) qu'avec le Tricolore (2018-2019).
Celui qui a eu 29 ans, jeudi, a discuté avec Mario Langlois aux Amateurs de sports.
Au plan carrière, bonheur, satisfaction, avec le retour au sommet, comment va Jonathan Drouin?
«Je vais super bien. Honnêtement, ça m'a fait un gros bien, je pense, de partir de Montréal. Je pense que mes années étaient un peu terminées à la fin. C'est plate. Ça n'a pas marché de la façon que j'aurais aimé et le management non plus, mais pour moi, je me sens super bien. Ma famille va bien. C'est des supers bons gars qu'on a ici. Les coachs sont vraiment gentils. À date, je suis super content de la décision que j'ai prise de jouer pour une année. Je me sens très, très bien et je suis de bonne humeur.»
De son propre aveu, Drouin a bénéficié des retrouvailles avec Nathan MacKinnon avec lequel il avait fait la pluie et le beau temps au niveau junior.
«Ça m'aide. C'est un des meilleurs joueurs de la Ligue nationale, si ce n'est pas le meilleur. Quand tes leaders travaillent comme ça, tout le monde dans l'équipe essaie de suivre.»
Et Drouin est transparent. Cette année, il avait des choses à prouver.
«Oui, à moi-même en premier. J'ai mis l'effort cet été afin d'être en bonne condition, je n'ai pas eu de blessure à la fin de la saison dernière. Pour Nathan, aussi... Nathan a poussé pour que je sois ici. Le management me voulait, mais je savais que Nathan poussait beaucoup pour que je signe ici. Je ne voulais pas décevoir personne.»
Et à quel moment Drouin durant la saison a réalisé qu'il était relancé pour de bon?
«Je ne peux pas nommer un moment ou un chiffre, mais il y a eu un déclic après 10, 15 matchs que s'était rendu l'instinct. Ce n'était plus de penser ou j'étais sur la glace... suis-je à la bonne position? Je savais ce qu'on faisait. C'était juste de jouer avec l'instinct que j'ai et de faire confiance à mon talent. Faire confiance à ma vision du jeu, ces choses-là.»
Et que pense-t-il de son ancienne équipe, les Canadiens de Montréal? Elle est sur la bonne voie?
«Oui. Surtout avec Martin (St-Louis). L'an passé, j'ai adoré mon année même si j'ai pas eu une belle année de statistiques, mais j'ai vraiment appris avec Martin. Tu vois l'équipe cette année, elle a pris un grand pas vers l'avant comparé à l'année dernière.
«Quand tu regardes Juraj (Slafkovsky) qui a l'air de jouer avec confiance. Avec Nick (Suzuki).. C'est une équipe de bas de classement, mais c'est une équipe qui va être très bonne dans le futur. Surtout avec Martin qui est super intelligent et qui est capable d'aider beaucoup de joueurs.»
Et Douin note qu'il a vraiment aimé jouer sous les ordres de St-Louis.
«Je pense que l'on voyait la game de la même façon, un peu. Des choses que lui faisait dans le temps que je faisais. L'année dernière, ce n'est pas une année que j'ai lancé aux poubelles. J'ai appris beaucoup de choses avec Martin. Je lui dois beaucoup de crédit de m'avoir aidé. Martin est un super coach.»