Écoutez la chronique de Diane Lemieux au micro de Patrick qui se penche sur le système de paie Phénix que le gouvernement fédéral pourrait larguer.
«Juste un rappel, c'est quelque part en 2009-2010 que le premier ministre Harper avait annoncé de remplacer le système de paie. Il parlait d'économies annuelles de 70 millions $ à l'époque. On se comprend que ça ne s'est pas livré.»
Un échec bipartisan, donc.
«C'est important de rappeler que ce sont des projets extrêmement complexes. On parle de 80 000 règles à introduire dans ce système-là: 16 000 scénarios de rémunération. Tu es un employé à temps plein, à temps partiel, en congé de maladie... C'est extrêmement complexe. Donc, évidemment, ils vont tirer la plogue. Je présume qu'ils ont dû analyser un peu les échecs. Mais une chose est sûre, ça finit toujours par être pareil, les problèmes.
«Des objectifs pas clairs, des besoins pas bien fixés, des échéanciers pas respectés, des décisions qui sont prises tardivement, un leadership, une gouvernance qui est faible. C'est à peu près toujours le même problème. Mais il y a une chose qui est sûre. Dans les projets aussi complexes, et la littérature et les experts sont clairs: la stratégie du «bing bang», c'est-à-dire, de vouloir tout implanter en même temps, c'est un échec.»
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