C'est en moyenne un enfant par jour qui se présente aux urgences pour noyade ou quasi-noyade, pendant les mois d'été au Québec, révèle une étude menée par le Dr Hussein Wissanji.
Le chirurgien général pédiatrique à l’Hôpital de Montréal pour enfants (HME) et chercheur au Programme en santé de l’enfant et en développement humain de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill en discute, samedi, au micro d'Élisabeth Crête.
«Les noyades, c'est un spectre en termes de sévérité. Il peut y avoir un bouillon, une quasi-noyade ou une noyade réelle. Les signes les plus graves, pour lesquels il faut appeler l'ambulance immédiatement, c'est la perte de conscience, ou s'il y a des problèmes de respiration. Puis, si on est capable, on fait de la réanimation cardio-respiratoire. Des cours de RCR, si vous avez une piscine ou que vous habitez à côté d'un lac, c'est vraiment des choses qui sont extrêmement valables et qui peuvent sauver des vies.»