Le ministre de la Santé, Christian Dubé, accuse les médecins de famille de prendre les patients en otage. A-t-il raison?
Écoutez les commissaires Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau réagir au micro de Paul Arcand.
«Tout est devenu une question d'argent lorsqu'il s'agit de négocier avec les médecins. Nous, les pauvres patients, sommes devenus un objet de marchandage. En fait, on est devenus un bien sur lequel on associe une prime. Là, il y a encore une autre commotion, un autre psychodrame. Parce que les fameuses primes pour prendre en charge les patients orphelins, 120 $ par patient, vont tomber le 1ᵉʳ juin. Là, la FMOQ monte aux barricades en disant : ''Ça n'a pas de bon sens, il y a quelqu'un qui pense aux patients dans tout ça?'' La réponse est non. Et quand je vous dis que moi, je n'en peux plus, je traduis probablement ce que beaucoup de Québécois pensent et probablement aussi ce que beaucoup de médecins pensent.»
«Le gouvernement dit: ''Oh, ça ne marche pas, mais mon système ne marche pas.'' Ça fait qu'on va le réviser, le système. Puis là, vous nous avez eu pas mal, beaucoup, les médecins. Donc on va y mettre fin, puis on va négocier une nouvelle entente, puis dans la nouvelle entente, il y a deux solutions qui sont proposées. Une solution qui dit quand tu l'inscris, tu as la moitié de la prime, puis quand tu le vois, l'autre moitié de la prime, ça serait une façon de régler le problème.»