L'animateur Paul Arcand, qui participe à la toute dernière émission de Puisqu'il faut se lever, vendredi, s'adresse aux auditeurs, qui lui partage leur respect et leur affection depuis de nombreux jours en raison de son départ de l'animation radiophonique au 98.5.
Il exprime ses émotions quant aux hommages reçus.
«Quand j'entends les réactions, les commentaires, les analyses, les motions à la Chambre des communes à l'Assemblée nationale, j'ai comme l'impression que je suis décédé, que je suis mort, que s'enchaînent les hommages posthumes! Je tiens à préciser aux auditrices et aux auditeurs que ceci n'est pas un message enregistré. Je suis bel et bien vivant et en direct! À travers tout ça, même si je trouve ça exagéré, vous avez réussi à percer ma carapace, à m'ébranler pas mal dans les dernières semaines.
«Ce métier de journaliste à la radio, je l'aime profondément. C'est ma vie, c'est tout ce que je sais faire. Et si j'ai pu vivre cette passion, c'est un message plus large que je veux envoyer, c'est grâce à la confiance que quelqu'un peut avoir pour vous. Reynald Brière a été le premier. Il a été patient...»
Ainsi, Paul Arcand salue M. Brière pour la confiance qu'il lui a accordée en début de carrière.
Il remercie par ailleurs son employeur actuel, Cogeco, et l'équipe du 98.5.
À propos du travail d'animateur, Paul Arcand souligne l'importance de la liberté éditoriale qu'il a toujours eue.
«Mais, ce qui me touche le plus, c'est d'avoir tissé des liens avec les auditeurs pour les auditeurs. On dit que la force de la radio c'est la proximité, je dirais même l'intimité. [...] J'ai l'impression d'être un membre de votre famille.»
Il partage également des anecdotes personnelles et rend hommage aux membres de sa famille, en particulier à son épouse Annick Mongeau, pour leur soutien tout au long de sa carrière.