En raison du besoin criant de développer le transport en commun et d’entretenir le réseau routier au Québec, est-ce que le gouvernement devrait remplacer la taxe sur les carburants pour une taxe kilométrique?
La Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke s’est penchée sur la question.
Écoutez Jean-Philippe Meloche, professeur à l'école d'urbanisme et d’architecture de paysage de l'Université de Montréal et coauteur du rapport.
«Une taxe kilométrique, c'est payer au kilométrage l'utilisation des routes. Il y a différentes façons de le mettre en application. Le plus simple, c'est par des lectures de podomètre. [...] C'est un outil qui permet de remplacer la taxe sur les carburants. On a un système qui repose beaucoup sur les automobilistes pour financer les routes, au moins les routes provinciales. La taxe sur le carburant, et les frais d'immatriculation permettaient avant de couvrir les dépenses. Puisqu'il y a une transition technologique dans les véhicules, la taxe sur les carburants rapporte de moins en moins.»
La taxe sur le carburant rapporte actuellement 1,5 cent du kilomètre parcouru par un véhicule.