Le lanceur d'alerte australien et fondateur de Wikileaks, Julian Assange, est sorti de prison au Royaume-Uni. Il devrait retrouver sa liberté après avoir plaidé coupable devant un tribunal américain, mettant fin à une saga judiciaire de 14 ans.
Assange avait été poursuivi pour la publication de documents confidentiels sur les interventions militaires américaines en Irak et en Afghanistan, notamment une vidéo montrant l'assassinat de civils et de deux journalistes de Reuters.
Au micro d'Élisabeth Crête, Alain McKenna, animateur du balado Une tasse de Tech au 98,5 FM et journaliste spécialisé en technologie pour Le Devoir, commente ce dénouement.
«À l'époque, ça avait fait réagir, parce que ce sont des documents qui étaient confidentiels. De l'information qui était très confidentielle, protégée par l'armée américaine, et donc, évidemment l'armée américaine jugeait l'acte illégal et criminel. Mais inversement, Julian Assange, ce qu'il a fait, c'était de mettre au jour une pratique qui est criminelle aussi, donc était extrêmement discutable, mais qui devait être mentionnée.»
«Tout le monde sauve un peu la face dans le règlement, dans la façon dont ça se règle en ce moment au niveau de la justice américaine et un peu aussi au gouvernement britannique. Si la même chose devait se reproduire, est-ce que le gouvernement américain agirait différemment? Je ne pense pas. Disons que les groupes militaires ont tendance à être très sévères par rapport à ces choses-là, et je pense pas que ça s'est amélioré. Mais évidemment, ça a beaucoup fait changer les pratiques et la question de la transparence.»
On écoute Alain McKenna...