On apprend qu’il y a deux nouvelles études qui démontrent une baisse des taux d'hospitalisation des jeunes canadiens pour des enjeux liés à la santé mentale durant la pandémie de COVID-19. Ce qui en soit, est une très bonne nouvelle.
Mais on remarque une hausse des hospitalisations liées aux troubles de la conduite alimentaire. Les experts pensent que les mesures de santé publique imposées pendant la pandémie seraient directement liées à cette augmentation chez les adolescentes de 12 à 17 ans.
En quoi les mesures imposées durant la pandémie ont pu avoir un effet sur les troubles alimentaires chez les jeunes filles? L'animatrice Élisabeth Crête en parle avec le Dr Nadia Roumeliotis.
«On n'a pas la boule de cristal magique pour savoir exactement ce qui peut mener à ce genre de trouble, mais il est important de savoir que l'isolement, l'estime de soi, les relations avec les pairs durant une période qui est vraiment formatrice chez les jeunes adolescents, tout ça est très, très, très important pour le développement de la santé mentale, surtout, liée à leur vision de leur santé corporelle.»
«Donc, l'hypothèse est que cet isolement social, le fait qu'on ait pas pu avoir autant de relations avec les pairs, qu'on n'a pas pu aller à l'école, faire les activités parascolaires ou les activités sportives qu'on aurait fait dans d'autres temps, puis, peut-être aussi, d'avoir passé beaucoup de temps devant les écrans, devant les médias sociaux... Il y a beaucoup de messages qui ne sont pas sains pour la santé corporelle d'une jeune fille qui ont probablement contribué à ces trouvailles.»
On l'écoute...