La saga du campement propalestinien sur les terrains de l'Université McGill tire à sa fin alors que les autorités procèdent à son démantèlement mercredi.
Des manifestants rencontrés par le journaliste de Cogeco Média, Thomas Mercier, disent que leur droit de manifester est brimé par le démantèlement.
Le porte-parole des manifestants à McGill, Félix Burt, estime quant à lui que Valérie Plante prend «sa revanche sur les manifestants».
Rappelons qu'au cours du conseil d'arrondissement qui s'est tenu mardi dernier, une quinzaine de manifestants ont perturbé la séance en scandant «Israël bombarde, Valérie fournit les armes».
Marcel Savard, directeur général adjoint à la Sûreté du Québec à la retraite, rappelle toutefois qu'un démantèlement de la sorte ne peut se préparer en quelques heures.
Selon lui, l'éviction était devenue inévitable par l'accumulation d'incidents criminels tels que du vol, du grabuge et la vente de drogues.
Écoutez ses explications...
«Pour moi, l'élément qui a été, pas le déclencheur, mais la goutte d'eau qui a vraiment fait déborder le vase, c'est quand le Service de sécurité incendie de Montréal s'est présenté là avec un accord pour aller faire une inspection de sécurité en rapport avec les incendies. Donc, ils sont arrivés sur les lieux et on leur a refusé l'accès. Et ça, à partir du moment où on refuse l'accès à un service qui est dûment nommé pour faire des vérifications de sécurité, c'est majeur, ça veut dire qu'actuellement il y a une problématique et on ne permet plus aux services de sécurité de se présenter sur les lieux. Et ça, c'est le build up qui a amené l'Université à demander l'éviction ce matin. »