La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a lancé mercredi une campagne auprès de la population concernant les actes d'ingérence étrangère en provenance de la Chine. Elle souhaite essentiellement obtenir l'aide de la population en récoltant des signalements à ce sujet et faire avancer ses enquêtes au Québec.
Écoutez le sergent Charles Poirier, porte-parole de la GRC, discuter de cette opération, jeudi, au micro de Louis Lacroix.
Il fait notamment état des menaces que peut subir par la communauté chinoise canadienne, souvent après avoir critiqué le Parti communiste chinois sur les réseaux sociaux.
«Ils peuvent recevoir des menaces indiquant qu'il pourrait arriver quelque chose de malencontreux à leur famille en Chine, s'ils ne retirent pas une publication [sur les réseaux sociaux]. Il y a des gens ici qui ont fui la Chine parce qu'ils ont des ennemis là-bas. Ils peuvent être aussi considérés comme des ennemis politiques. Ils se font aborder en pleine rue, et se font inciter fortement à retourner en Chine pour régler leurs comptes, sinon, il pourrait arriver quelque chose à leur famille. [...] L'ingérence étrangère prend des facettes très différentes et s'est infiltrée dans toutes les couches et sphères de la société. Ça c'est absolument intolérable.»
La GRC a notaqmment visité le quartier chinois de Montréal pour sensibiliser les résidents quant à l'ingérence du gouvernement communiste de la Chine.