La convention républicaine, qui fera officiellement de Donald Trump le candidat du parti à l'élection présidentielle de novembre 2024, commence à Milwaukee en ce 15 juillet. L’ex-président des États-Unis est déjà sur place, malgré la tentative d'assassinat qui l'a blessé à l'oreille lors d'un rassemblement en Pennsylvanie samedi.
Écoutez Yves Boisvert, correspondant de La Presse aux États-Unis, discuter de l'impact de cet attentat sur la suite de la campagne électorale, à la fois pour les démocrates et les républicains, lundi, à l'émission Le midi.
«Ce matin encore sur son réseau social, Donald Trump réagissait au fait que la juge de la Floride qui gère le dossier des documents classés secrets a rejeté toutes les accusations. Il disait [plusieurs choses], avec le ton combatif qu'on lui connait, mais en commençant en parlant d'unité. Quand il dit qu’il va falloir de l'unité, est-ce qu'il parle de l'unité de ceux qui l'appuient ou de l'unité de tous les Américains? J'ai bien hâte de voir. Mais, tous les discours cette semaine sont en train d'être réécrits parce qu'il faut ajuster le message à cet événement. Même Joe Biden ne peut pas faire campagne de la même façon parce que lui, ce qu'il vend aux Américains jusqu'ici, c'est surtout le danger que représente Trump.»
Le journaliste discute également des nombreuses théories du complot qui circulent actuellement, attribuant la responsabilité de cet évènement tantôt à Joe Biden, tantôt au camp républicain.
Il traite aussi du futur vice-président américain dont l'identité sera annoncée lors de la convention.