L'avant-match de la finale de la Copa América entre l'Argentine et la Colombie a tourné au vinaigre, dimanche soir, à Miami.
Retards pour accéder au stade, clôtures défoncées, problèmes de sécurité entraînant des infiltrations de spectateurs sans billet ainsi que des situations dangereuses.
Est-ce que cette situation pourrait se reproduire dans deux ans, lorsque les États-Unis, le Canada et le Mexique vont accueillir conjointement la Coupe du monde 2026?
L'animateur Jérémie Rainville en parle avec Francis Milien.
Est-ce que ce qu'on a vu peut donner la frousse pour l'organisation de la Coupe du monde?
«Je n'irais pas jusqu'à dire stressante, mais il est certain qu'il faut se méfier toujours. On connaît l'attitude de la FIFA de ce côté-là. Il faut bien dire que aussi bien la Coupe d'Europe que la Copa América, ce n'est pas organisé par la FIFA, mais par les confédérations, donc, l'Europe d'un côté et ensuite comme de l'autre côté, pour l'Amérique du Sud et la Copa América. Et les contraintes d'organisation ne sont pas tout à fait les mêmes. Pour la FIFA, la sécurité, c'est la sécurité d'abord. Avant toute chose et pour avoir travaillé quatre ans sur des activités de Coupe du monde avec eux, on a bien vite compris que, avant toute chose, ce qui compte, c'est la sécurité.»
Ce dernier estime que le Canada va faire bonne figure au plan de la sécurité en 2026.
«Le Canada a fait ses preuves au fil des ans en organisant des Coupe du monde des moins de 20 ans chez les femmes, chez les plus jeunes également et a toujours réussi à ressortir avec les félicitations, notamment du du comité organisateur.»
Cela dit, a-t-il fait un petit pincement au cœur de savoir qu'il n'y aura pas de match du côté de Montréal?
«Un petit pincement? Non. Je suis écœuré. Il faut être bien honnête... Quand on voit à côté de quoi on passe, c'est certain qu'on se doit d'être plus que déçu. Et je pense que ceux qui ont pris la décision de se retirer de cette compétition-là n'ont pas voulu tenir compte de tous les éléments qui entourent l'importance d'avoir une Coupe du monde chez eux.»
On écoute Francis Millien...