Plusieurs constructeurs automobiles américains doivent réduire les ambitions de leur plan de production de véhicules électriques en raison de l'essoufflement de la demande. Alors que la vente de véhicule à essence doit s'arrêter d'ici 2035, le Québec sera-t-il confronté à la même situation?
Écoutez Benoit Charrette, rédacteur en chef de l’annuel de l’automobile et animateur du balado Ça tient la route, et Robert Poëti, ancien ministre des Transports et consultant auprès de concessionnaires automobiles, se pencher sur la question, lundi, à l'émission Le midi.
«On est parti avec beaucoup d'ambition. On a essayé de faire suivre les projets à la vitesse grand V. Sauf qu'il y a un moment donné où c'est le public qui décide. Au Québec, on est choyé parce qu'on est parmi les plus forts adhérents à l'électrification au Canada. Là où il y a une plus forte correction, c'est aux États-Unis et même en Europe. Il y a plusieurs raisons et le prix en est une. Moi je parle à des gens qui me disent: ''Oui, je veux une voiture électrique, mais je n’ai pas 70 000 $, je n’ai pas 60 000 je n’ai pas 50... j'ai 35, ou 40 000 dollars. Il n’y a rien à ce prix.»
Quant à Robert Poëti, il explique pourquoi, à son avis, le Québec demeure parmi «ceux qui ont le plus d'intérêt face au véhicule électrique»...