Le retrait de la candidature de Joe Biden pour un deuxième mandat à la Maison-Blanche, laisse la porte ouverte à d'autres membres du Parti démocrate, dont la vice-présidente Kamala Harris.
D’autres figures du parti pourraient décider de se lancer dans la course et le candidat sera désigné lors de la convention démocrate, qui aura lieu du 19 au 22 août, à Chicago.
Écoutez la journaliste Any Guillemette présentement à Plattsburgh, et le membre associé de la Chaire Raoul-Dandurand, Guillaume Lavoie, brosser le portrait de la situation, lundi, à l'émission Le midi.
Les Américains semblent penser que ce changement de cap du côté démocrate arrive trop tard et se traduira par une victoire de Donald Trump, selon la journaliste qui a recueilli l'opinion des citoyens.
«Kamala Harris, qui se pointe comme étant potentiellement celle qui va prendre la place de Joe Biden, on ne la connaît pas beaucoup du côté des Américains. Beaucoup de gens disent que cette femme n'est pas prête encore pour s'asseoir dans le bureau ovale. Donc, on n'a pas beaucoup d'espoir, même du côté des démocrates.»
Guillaume Lavoie abonde en ce sens, qualifiant d'ingrat le poste de vice-président, un rôle qui laisse souvent celui qui l'occupe dans l'ombre.
«Ceux qu'on connaît le plus, c'est soit ceux qui deviennent présidents par la suite ou ceux qui sont connus pour leurs gaffes. Madame Harris n'a pas eu un mandat extraordinaire comme vice-présidente. Ses discours tournent souvent un peu en rond. Et là, c'est comme si vous aviez une équipe de hockey, puis votre joueur vedette n'arrivait plus, alors vous décidez de le changer... Si c'était clair avec Monsieur Biden que les démocrates se dirigeaient vers une défaite, ce n’est pas clair du tout avec Madame Harris que l'on se dirige vers une victoire.»