Le chroniqueur du quotidien La Presse, Maxime Bergeron, a rédigé un texte, publié mercredi matin, qui évoque l'impuissance des forces policières face à des délits mineurs.
Écoutez Maxime Bergeron au micro de Valérie Lebeuf et Louis-Philippe Guy
Le chroniqueur affirme que l'inspiration pour sa chronique lui est venue en étant témoin d'un crime...
«Je prends ma petite bouteille de vin dans le Plateau Mont-Royal, proche du centre-ville. Puis tout à coup, un gars assez hirsute entre d'un pas décidé dans la succursale, ramasse sa grosse bouteille de vodka sur une tablette et repart comme il est arrivé. La scène dure 15-20 secondes. Les employés sont un peu stupéfaits, mais un peu blasés en même temps. Ça, c'est une scène que j'ai trouvée choquante parce qu'après j'ai parlé à des employés et ils m'ont dit que ça arrive à chaque jour, parfois plusieurs fois par jour. Puis ils disent : ''On ne fait rien, on ne va pas courir après, on ne va pas mettre en jeu notre sécurité''. Ils ont des collègues qui se sont fait casser des bouteilles sur la tête, carrément. Et surtout ce qu'ils l'ont dit, c'est qu'ils n'appelaient plus la police parce que la police ne vient pas.»
Le nombre de crimes rapportés est en hausse de 51% depuis 2018, avec une augmentation significative des voies de fait et des vols qualifiés.