Le Devoir nous apprend mercredi matin que l'administration Plante a l’intention de changer la réglementation qui encadre le métier de guide touristique et elle n’exclut pas de supprimer l’obligation de posséder un permis.
Cela ne fait pas l’affaire des guides certifiés qui suivent un cours de 240 heures et qui déboursent 105 $ par année pour leur permis, alors qu’il y a de plus en plus de guides sans permis à Montréal.
Au micro d'Élisabeth Crête, Michel Ménard, le président de l’Association professionnelle des guides touristiques de Montréal (APGT), vient parler de la situation.
«À New York, ça prend également un permis. Par contre, c'est un examen qu'il faut passer. Dans le cas du cours d'une formation dédiée, il y a vraiment juste Québec et Montréal en Amérique du Nord, mais à l'extérieur, par exemple en Europe, c'est quelque chose qui est plus courant quand même.»
«L'importance de ça, c'est pour, premièrement, avoir des informations justes. Il n'y a pas nécessairement seulement à prendre les informations qui sont justes, mais aussi la façon de présenter les choses. Il y a une éducation à faire avec les nouveaux guides qui peuvent être tentés d'aller vers l'anecdote, de répéter des choses qu'on a entendues, mais qui ne sont pas nécessairement vraies non plus.»