Une quarantaine d'aînés d'origine italienne ont manifesté la fin de semaine dernière pour dénoncer la visite de représentants de l'Office québécois de la langue française (OQLF) à l'hôpital Santa Cabrini.
Écoutez la chronique politique de Christine St-Pierre qui porte entre autres sur les réactions qui ont suivi la visite.
La loi 96 impose dorénavant des règles linguistiques plus strictes dans les hôpitaux, notamment en ce qui a trait à l'usage du français dans les outils de travail.
Les opinions de notre animateur et de notre chroniqueuse divergent quant au bienfait de ces visites et de l'application des dispositions de la loi.
«Je compatis pour les gens là-bas puis je comprends qu'ils veulent avoir des services dans leur langue. Mais, on est au Québec. Et au Québec, la seule langue officielle, c'est le français. Je comprends qu'il y ait des gens qui viennent de l'étranger et puis qui se sont installés ici, il y a de cela des générations. Je comprends tout ça. Mais, il reste une chose, c'est qu'on est au Québec. Puis, si on veut protéger notre langue, il faut avoir des institutions qui font respecter les règles dans nos institutions publiques.»
«Quand même, on manque de personnel dans les hôpitaux et comme l'a déjà dit Lucien Bouchard, les gens qui vont à l'hôpital n'ont pas besoin d'un test de langue. Ces personnes, peut-être que j'ai un sentiment différent du tien parce que j'en connais, j'en ai côtoyées. Ce sont des personnes qui sont âgées, qui sont arrivées ici avec cinq cennes dans leur poche, qui ont travaillé pour construire le Québec et bien souvent, elles restaient à la maison pour élever leurs enfants...»
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