À l'occasion de son éditorial, l'animateur Philippe Cantin revient sur la hausse du nombre d'enfants qui ont besoin de ressources financières ou alimentaires, à l'aube de la rentrée scolaire.
En guise d'exemple, ce sont 10 000 enfants qui vont bénéficier de l'Opération Sac à Dos, soit 2600 de plus.
Les demandes pour les aides alimentaires sont elles aussi en hausse. Un programme universel de repas dans les écoles pourrait-il être la solution pour que chaque élève arrive à l'école le ventre plein?
Écoutez l'éditorial de Philippe Cantin, mercredi.
«Comment une société riche comme la nôtre peut-elle être aussi dépendante des organismes communautaires? Pourquoi on n'est pas capable, collectivement, de prendre le taureau par les cornes et de diminuer massivement le nombre de jeunes qui attendent de l'aide du gouvernement ou des organismes d'aide? C'est un problème de société qui est fondamental parce qu'à chaque fois qu'on arrive à cette période de l'année, on recommence la ritournelle: On a encore besoin de plus de gens pour le plus de dons.»
«Et moi, je pense comme bien des gens, que comme société, il faut qu'on conclût à un constat d'échec. On n'est pas capable d'aider nos jeunes qui sont dans le besoin, qui entreprennent l'école. L'école, c'est l'avenir, c'est là qu'ils vont se développer. Il faut qu'ils aient le goût d'y aller. Il faut qu'ils aiment ça. Il faut qu'ils y aillent dans la dignité, il faut qu'ils y aillent le ventre plein. Alors il va falloir, je pense, comme société, un certain réveil.»
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