Le coup d'éclat du collectif écologiste «Last Generation Canada», qui a forcé la fermeture du pont Jacques-Cartier, la fronde contre Justin Trudeau, la relance du débat sur la laïcité et la pression qui s'accentue sur Québec dans le dossier Northvolt sont au coeur du tour d'horizon de Patrick Lagacé mardi matin.
Sous la plume de Thomas Gerbet, Radio-Canada rapporte que le gouvernement Legault n'aura d'autre choix que de jeter du lest en ce qui a trait à ses investissements dans la multinationale suédoise.
Québec aurait accepté de céder ses garanties financières au profit de Goldman Sachs, banque d'investissement de Wall Street, deuxième plus grand actionnaire de Northvolt.
«Ça, c'était télégraphié [...] Il y a des médias scandinaves qui disaient que le scénario qui était envisagé, prévisible, c'est que les investisseurs allaient se faire demander de remettre de l'argent dans la cagnotte [...] Il y a quand même des sources au gouvernement du Québec, semble-t-il, qui sont mal à l'aise. Parce que là, le placement qui était d'un risque gérable selon ce qu'on nous disait, devient à haut risque. Ce qu'on a dit au gouvernement du Québec, c'est que le volet québécois du projet, c'est un volet qui va fonctionner, qui est bien financé. Et les représentants de la maison-mère de Northvolt ont clairement évoqué que le Québec avait une grande partie du sort de la multinationale entre ses mains.»