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Entré en politique dans la vingtaine

«Je comprends l'inconfort que peut avoir un jeune leader dans un groupe» -GND

«Je comprends l'inconfort que peut avoir un jeune leader dans un groupe» -GND
Mario Langlois, Pierre Gervais et Gabriel Nadeau-Dubois. / Cogeco Média

En ce vendredi, le segment hebdomadaire de Ça sent la coupe aux Amateurs de sports côtoie la politique.

L'animateur Mario Langlois - oui, c'est lui le joueur de centre - est flanqué de ses ailiers Pierre Gervais et Stéphane Waite et il accueille Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de Québec solidaire.

Son rapport avec le Canadien de Montréal

«Je suis bougon pour vrai, le lendemain d'une défaite du Canadien. Ça me rentre dedans pour vrai. Et je pense que le moral de bien des Québécois et Québécoises est plus affecté qu'on pense.»

«Le Canadien de Montréal, ce n'est pas une équipe de sport comme une autre. Ça fait partie des grands clubs sur la planète. Je pense qu'ils sont liés intimement au peuple québécois, à son histoire, à ses hauts et ses bas. Ce n'est pas juste une équipe de hockey le Canadien de Montréal pour le Québec, puis pour les Québécois et les Québécoises.»

Etre scrutés à Montréal ou au Québec

Les joueurs des Canadiens de Montréal sont scrutés à la loupe... tout comme les politiciens.

«Il faut faire attention. Puis des fois, il y a des bonnes raisons de faire attention. Mais c'est vrai qu'avec l'apparition des médias sociaux, des fois ça peut devenir un peu étouffant pour les gens politiques.

Avoir du leadership quand on est jeune

Martin St-Louis disait que les jeunes n'ont pas à s'empêcher de faire preuve de leadership au sein des Canadiens, une situation que Gabriel Nadeau-Dubois connaît bien.

«Dans mon caucus, par exemple, je suis co-porte-parole du parti et je  suis chef parlementaire, donc j'ai un rôle de leadership à l'intérieur de mon équipe de député. Mais j'ai des députés plus vieux que moi qui ont plus d'expérience de vie. Et donc, oui, je comprends l'inconfort que peut avoir un jeune leader dans un groupe où il y a des gens qui sont objectivement plus âgés, plus expérimentés que lui. Ce n'est pas facile.»

Pierre Gervais, GND et Stéphane Waite/Cogeco Média

Source: Pierre Gervais, GND et Stéphane Waite/Cogeco Média

«C'est pour ça que je posais la question: qui sont les leaders dans le groupe en ce moment du Canadien de Montréal? Ce n'est pas facile de trouver cet équilibre-là. Parce que comment exerce-t-on le leadership face à quelqu'un qui a tellement plus d'expérience que soi? Il faut trouver l'équilibre entre l'écoute et l'autorité, entre le charisme, mais aussi l'ouverture et l'humilité de reconnaître que malgré le fait qu'on ait un rôle de leadership, on demeure quelqu'un de plus jeune. Puis on a encore des choses à apprendre. Mais c'est pas facile.»

Gabriel Nadeau-Dubois admet que sans le printemps érable de 2012, il ne se serait jamais retrouvé en politique.

«Jamais de la vie. Moi, je voulais devenir, soit journaliste, soit prof. C'était ça mon plan de match. Jamais j'aurais pensé faire de la politique. C'est vraiment un hasard.»

Les débats acerbes

Parfois, ça crie un peu fort et les débats à l'Assemblée nationale sont intenses, mais somme toute le représentant de Québec solidaire estime que les choses se passent plutôt bien.

«Il y a des moments où il y a de l'agressivité, ou en tout cas, quand le débat devient très, très intense. Ça arrive une fois de temps en temps, mais en règle générale, au Québec, nos débats politiques, quand on se compare, on se console. Ils sont beaucoup plus civilisés, beaucoup plus respectueux même qu'à la Chambre des communes, à Ottawa, par exemple, où ça crie pas mal plus, ça applaudit, ça se crie des affaires de bord en bord de la Chambre.»

Et ce dernier peut même apprécier le travail de ses adversaires politiques quand ils deviennent coéquipiers au hockey cosum. Comme le ministre des Finances Éric Girard.

«Le ministre des Finances, pour qui j'ai beaucoup de critiques par ailleurs, Éric Girard, est un excellent joueur de hockey»

Trouves-tu que c'est un excellent négociateur?, a demandé Mario Langlois.

«Je dirais pas... Six millions $ pour deux games présaison, j'ai trouvé ça un peu cher.»

Que représente le hockey pour GND?

«C'est à la fois ma thérapie, mon divertissement, mon défoulement et un moment de socialisation».

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