En ce 11 novembre, jour du Souvenir, le chroniqueur Carl Marchand a recueilli le témoignage de Marco (nom fictif), un «jeune» vétéran des Forces armées canadiennes âgé de 35 ans.
Le jeune homme, qui n'est plus dans l'armée depuis un an, souffre de stress post-traumatique. Des entraînements difficiles, la perte d'un ami en mer et une agression sexuelle pendant son service l'ont conduit au bord du gouffre.
«À un moment donné, tu perds espoir envers toi, tu perds espoir envers les Forces. Je me suis dit qu'il faut que je commence à faire des processus au niveau mental pour sortir. J'ai failli ruiner ma relation de couple avec ma femme au complet parce que je me suis tellement renfermé sur moi-même. C'est poche parce que ce ne sont les Forces qui ont causé ça, mais une personne dans les Forces.»
Il souligne toutefois l'aide et l'encadrement qui lui ont été offerts par l'Armée canadienne.
Malgré les épreuves, Marco invite tous les Canadiens qui le souhaitent à ne pas hésiter à représenter et défendre leur pays.
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